THALASSA

Publié le par MYMY DU WEB

      THALASSA AUX ILES SALOMONS

Vendredi soir, comme tous les vendredis , j'ai regardé avec un certain effroi la dernière partie de cette émission : un reportage sur les iles salomons dans le sud pacific. C'est un reportage qui m'a vraiment choquée !  Thalassa ne nous a pas habitué à cela !

Nous y découvrons le massacre de dauphins, aussitot,  j'ai eu un haut le coeur ! Comment de telles horreurs peuvent encore avoir  lieu de nos jours ! Pauvres bêtes, agonisantes sur la plage en plein soleil (n'oublions pas nous sommes dans le Pacific-Sud !) après avoir été rabattue sur des kilomètres.

 Bêtes dociles confiantes en la nature humaine, pas un cri, pas un ultime débat : elles se laissent prendre même par les enfants !

VOICI L'HISTOIRE PAR THALASSA

Dans le village de Fanalei, à l’extrême sud de Malaita, grande île de l’archipel des Salomon au milieu du Pacifique Sud, il n’y a pas d’eau douce, pas d’électricité, pas de route. Mais une petite boutique, vitale pour les 500 habitants de la communauté posée sur la barrière de corail. On y vend quelques produits venus de la grande ville que les habitants du village peuvent payer de deux façons : en dollars des îles Salomon ou en dents de dauphins, la monnaie coutumière.

A Fanalei, donc, il n’y a rien. Sauf de janvier à avril, où les hommes du village oublient la trentaine de techniques de pêche utilisées tout au long de l’année, pour tendre leurs efforts vers la chasse aux dauphins. C’est la saison où les vents faiblissent, où l’on peut enfin sortir du lagon sans risquer sa peau. Et tous les jours où la mer le permet, les villageois quittent la plage vers quatre heures du matin. Un coup de corne, une prière porte-bonheur, et chacun prend son petit canoë, pour rejoindre le large, à plus de dix miles de la côte. Au large, chaque chasseur s’espace d’un kilomètre et guette les colonies de dauphin. La technique de pêche, archaïque et aléatoire, donne sa chance à l’animal. Un jour sur dix environ, les chasseurs ne reviennent pas bredouilles. Quand ils ramènent des dauphins, il y aura un peu de viande à échanger ou à vendre, un peu d’argent au village. Et puis surtout les dents de dauphin, monnaie rituelle, ornements ou encore cette dot qui permettra aux jeunes gens de se marier...

Ancrée au plus profond de la culture du peuple Lau, cette chasse à l’animal - fétiche des Occidentaux ne soulève aucune controverse aux îles Salomon, même si certains au village s’émeuvent parfois devant la mise à mort des mammifères marins. Un rituel durant lequel la plage de Fanalei se transforme en mer rouge, lorsque le sang des animaux s’épanche dans le lagon.

Aussi, je ne mettrai aucunes photos ! car je les trouve horribles ! Je n'ai pas le droit d'en rajouter ! Trop de sang dans lequel barbotaient les gamins de cette contrée ! ..... mais il n'y a pas si longtemps, n'étaient-ils pas " Anthropophages" ?

Merci- Thalassa pour ce reportage fort !

à +++   MYMY DU WEB

Publié dans TECHNO INTERNET

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